Un site Internet, ça coûte combien ?
Cette question, je l'entends (presque) tous les jours. Et évidemment, je déçois ceux qui attendent de moi une réponse instantanée et précise. Je le sens dès que je commence ma phrase par "Tu sais, ça dépend, il y a tellement de paramètres, ...".
Et pourtant il est légitime que toute entreprise évalue le mieux possible cette dépense.
Pour vous y aider, plutôt que vous livrer des chiffres qui n'auront aucun sens, je vous propose de vous donner les postes de dépenses possibles. Selon la complexité de votre projet, certains de ces postes de dépense peuvent être facultatifs. Je vais essayer de ne rien oublier, si jamais il manque un poste, n'hésitez pas à me le signaler dans les commentaires.
Poste de dépense n° 1 : le travail de préparation
Vous allez forcement commencer par réfléchir à vos objectifs, définir une stratégie, puis créer un cahier des charges qui vous donnera une idée de la taille de votre site (indispensable pour comparer vos futurs devis). Ce travail, vous allez le mener soit seul (ça vous coûtera "seulement" du temps) soit accompagné par un prestataire.
Poste de dépense n° 2 : le contenu
La création du contenu est une étape indispensable (et malheureusement souvent négligée). Là aussi vous avez le choix de la compétence interne ou externe : soit vous rédigez vos textes vous même (en français ou en langue étrangère), faites vos photos et/ou vidéos, soit vous pouvez utiliser les services de rédacteurs, traducteurs, photographes, ... Précisons qu'un prestataire peut aussi vous aider, à ce stade, à optimiser vos contenus pour le référencement naturel.
Poste de dépense n° 3 : le nom de domaine
Vous pouvez lire ce guide gratuit pour rappel.
Poste de dépense n° 4 : l'aspect juridique
Selon la complexité de votre site (surtout si c'est une boutique en ligne), il est parfois prudent de faire valider ses Conditions Générales de Vente et autres clauses par un juriste spécialisé en e-commerce.
Poste de dépense n° 5 : le graphisme et le webdesign
Le coût peut varier si vous disposez d'une identité visuelle et d'une charte graphique (le webdesigner travaillera sur une déclinaison) ou s'il faut partir de zéro (il devra créer un univers graphique).
Poste de dépense n° 6 : l'hébergement du site (coût annuel)
Poste de dépense n° 7 : le coût technique
Une fois la maquette du site validée, il faudra passer à la phase technique (développement, intégration, programmation, optimisation du site pour les mobiles, ... selon le type de site et de besoins).
Poste de dépense n° 8 : la formation
Si vous souhaitez un peu d'autonomie pour animer et administrer votre site vous même, n'oubliez pas l'indispensable demi-journée ou journée de formation. Ce coût peut-être pris en charge par votre OPCA si vous choisissez un formateur reconnu par la Direction du Travail et que cette formation est ajoutée au plan de formation de l'entreprise.
Poste de dépense n° 9 : le coût de lancement
Votre site est créé et ce n'est pourtant que le début ! Pour le faire connaître, vous devrez mettre en place une action de communication. Vous pouvez la réaliser seul avec vos moyens ou choisir de vous faire accompagner par un professionnel.
Poste de dépense n° 10 : les coûts d'animation
Un site doit vivre ! Nouveau contenu, promotion, actualités, jeux, emailing, réseaux sociaux, ... vous y passerez forcement du temps et ferez parfois appel à des prestataires externes.
Poste de dépense n° 11 : la maintenance
Il est prudent de se renseigner à ce sujet avant de choisir son prestataire (quels sont ses prix ? Pour quels types d'interventions ? Est-ce un coût horaire ou un forfait ? ...).
Afin de pouvoir chiffrer votre projet de site internet, il est important de savoir comment vous vous positionnez sur chacun de ses postes.
Cet article est complémentaire avec celui sur les étapes de la création d'un site web.
Vincent Pereira, consultant webmarketing