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Revues de presse

On Recommande

22 avril 2014 2 22 /04 /avril /2014 13:59

Loi-Hamon.jpg

La loi Hamon, mise en vigueur depuis le 17 mars dernier, impacte de nombreux secteurs dont celui d’Internet et des sites de e-commerce.

 

En somme, l’objectif principal de cette mesure est de redéfinir le statut du consommateur comme « toute personne physique qui agit à des fins qui n’entrent pas dans le cadre de son activité commerciale, industrielle, artisanale ou libérale». En effet, il s’agit de protéger d’avantage les consommateurs lors des ventes en ligne et de durcir les moyens de contrôle pour les sites de e-commerce.


Les e-commerçants ont jusqu’au 14 juin 2014 pour mettre leur site internet et leur CGV en conformité avec cette loi.


Voici concrètement les points abordés par cette loi :  

 
Les informations à afficher :


-Les caractéristiques et prix du produit ou du service
-La date ou le délai de livraison ainsi que les frais d’envoi
-L’identité et les coordonnées complètes du vendeur, avec les modalités de la mise en œuvre des garanties légales et contractuelles
-Les conditions d’exercice du droit de rétractation
-En début de commande, les informations sur les moyens de paiement ainsi que les restrictions de livraison le cas échéant doivent être précisées
-Il est maintenant interdit de faire apparaître des options supplémentaires déjà pré-cochées dans la commande.


En ce qui concerne la livraison :


-Lorsque la commande est validé ou juste avant sa réception, ne pas oublier de joindre par mail ou par courrier la confirmation ainsi qu’un formulaire de rétraction.
-Le vendeur doit respecter les délais de livraison indiqués lors de la commande.
 

 

Les véritables changements :


-Le client dispose désormais de 14 jours au lieu de 7 pour se rétracter et renvoyer son produit
-D’ici Mars 2016, la garantie de conformité passera de 6 mois à 2 ans sur les produits neufs. Un client pourra donc retourner un produit défectueux dans ces délais.
-Le client devra être remboursé dans les 14 jours lors d’un retour produit.

 

 

Article écrit par Emma Labrador

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10 avril 2014 4 10 /04 /avril /2014 08:34

cgv_internet.jpgLes conditions générales de vente (CGV) sont rédigées par le vendeur (e-commerçant), et constituent le socle de la négociation commerciale. Cela signifie donc que pour enclencher le processus de vente, l’acheteur (l'internaute) doit les accepter. Elles ont dès lors la valeur d’un contrat. Leur rôle est de préciser et d’encadrer toutes les étapes de la vente.

C’est ce que nous explique le site www.cgv-pro.fr dans cet article.


La connaissance de l’acheteur de ces CGV

Les CGV doivent avoir été portées à la connaissance de l’acheteur dans le cadre d’une vente entre professionnel et particulier (en B to C), et ce dernier doit avoir coché une case pour donner son consentement ; cela aura la même valeur qu’une signature sur un contrat.

En revanche, dans le cadre d’une relation B to B, c’est-à-dire entre professionnels, les CGV ne sont pas obligatoires, cependant, si l’acheteur en fait la demande, le vendeur doit les lui fournir.

Des CGV claires et précises

Pour pouvoir être opposables aux clients, les CGV doivent être claires et précises. Si une clause est sujette à interprétation, le juge interprètera en faveur du client, puisque c’est le vendeur qui est responsable de la bonne rédaction de ses CGV. Attention donc à ne rien laisser au hasard dans la rédaction de vos CGV.

Par exemple : « Toute demande trop tardive ne sera pas prise en compte » : cette clause n’est pas assez précise, l’acheteur ne peut pas savoir à partir de quand la demande sera considérée comme tradive. Préférez les délai précis ou même les fourchettes.

L’utilité des CGV

Les CGV vont délimiter les responsabilités de chacun, et ainsi protéger le vendeur, mais également l’acheteur. Prévoir le plus d’éventualités possible dans vos CGV vous permettra donc d’éviter des contentieux coûteux et fréquents, puisque les CGV encadreront déjà la plupart des situations, sans qu’il soit donc nécessaire de recourir au juge.

Le contenu des CGV

Les CGV doivent contenir la description des différentes étapes de la vente : le  processus de passation des commandes, les modalités de paiement, le processus d’expédition et de livraison de la commande etc.

En outre, une clause doit informer le client de son droit de rétractation. Cette clause est obligatoire. Tout client peut, dans un délai de 7 jours, se rétracter et obtenir le remboursement de sa commande. Ce délai peut être plus élevé mais ne peut pas être inférieur. A noter qu’en juin 2014, ce délai passera à 14 jours. C’est un changement dû à la nouvelle loi sur la consommation de Benoit Hamon.

Attention aux clauses abusives

Attention, si des clauses abusives figurent dans vos CGV, vous ne pourrez pas vous en prévaloir. On dit qu’elles sont alors réputées non écrite, ce qui signifie qu’elles n’ont pas de valeur, ne peuvent pas être opposées à l’acheteur, mais cela n’entrainera pas pour autant la nullité ou la caducité du contrat.

Ces clauses sont listées aux articles L 132-1 et L 132-2 du Code de la consommation, le premier constitue la liste noire des clauses abusives, ce qui implique que ces clauses sont présumées abusives de façon irréfragable : le vendeur ne pourra pas apporter la preuve du contraire. Le second énumère des clauses présumées abusives mais le vendeur peut prouver qu’elles ne le sont pas. Ces listes ne sont pas exhaustives, le juge n’est donc pas tenu par elles, et s’il estime qu’une clause crée un déséquilibre significatif entre les obligations de l’acheteur et du vendeur, il pourra la qualifier d’abusive et elle sera alors réputée non écrite.

Éviter le copier/coller

Le fait de copier-coller les CGV d’un autre site est déconseillé non seulement parce que ces CGV risquent grandement de ne pas être adaptées, pour la simple et bonne raison qu’il est rare que deux sites de e-commerce fonctionnent exactement de la même manière. Cela va donc limiter la protection qu’elles pourraient apporter au e-commerçant. Mais en outre, le fait de recopier des CGV vous expose à des dommages-intérêts. En effet, un site e-commerce engage des frais pour la rédaction de ses CGV, le fait donc les recopier constitue un acte de parasitisme économique.

Conclusion

Vos conditions générales de vente doivent être rédigées avec le plus grand soin. Le recours à un avocat est souvent nécessaire car bien souvent, les entrepreneurs ne sont pas des spécialistes en la matière.  Il convient de bien vérifier l’absence de clause abusive, et de vérifier la clarté et la précision de leur rédaction.


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25 novembre 2012 7 25 /11 /novembre /2012 15:29

Nous poursuivons notre inventaire des bonnes pratiques et des fonctionnalités utiles pour un site marchand.
 

Nous avons vu précédemment que les menus riches permettaient aux visiteurs d'un site au catalogue très fourni de trouver facilement des produits.

 

Voyons aujourd'hui comment un moteur de recherches interne à la boutique en ligne peut aussi aider les visiteurs.
 

Nous verrons deux types de fonctionnalités :


- Le moteur simple
- Le moteur multi-critères


Le moteur simple


Selon moi, un moteur de recherches interne simple et efficace doit valider trois critères :


1. Il est mis en avant sur le site
2. Il fournit des propositions en temps réel en fonction de ce que tape l'internaute
3. Il donne des résultats pertinents classés par thématique


Exemple de  moteurs de recherche !

 

Le site Adamence.

 

Je cherche un bijou avec des diamants. Il me suffit de saisir le début du mot ("diama" dans mon exemple ci-dessous) pour voir apparaître des propositions ciblées.

 

Adamence

 

Sur le site Shopix, le résultat est le même avec ma recherche de "tournevis".

 

Shopix.JPG

 

Dans les deux cas, l'internaute peut apprécier les propositions au rythme de sa saisie.


Le moteur multi-critères


Le moteur de recherches multi-critères va proposer des choix au visiteur pour affiner les résultats.
 

Exemples :

 

Le site Allopneus.

 
La fonction recherche est intégrée sous le menu horizontal. L'internaute peut affiner sa recherche selon le type de pneu, la marque, la largeur, la hauteur, ...

 

allopneus

 

Le site Thalasseo.

 

La fonction recherche est aussi intégrée sous le menu, mais de manière verticale. L'internaute peut affiner sa recherche selon sa destination, la durée, la date de départ, la formule, ...

 

Thalasseo

 

L'importance du message d'erreur


Que se passe t-il si le moteur de recherche ne fournit aucun résultat ?


C'est une question cruciale qui doit être réfléchie en amont de la conception du site pour éviter la fuite des internautes, déçus, qui feraient face à ce type de message : "Nous n'avons pas de produit correspondant à votre recherche".


La bonne pratique nous vient d'AlloPneus qui ne laisse pas l'internaute sur un échec. Au contraire, si la recherche ne donne rien, il affiche une page rassurante qui propose des conseils pour mieux rédiger sa recherche ou comprendre les notions techniques liées au produit.

 

allopneus recherches

 

L'internaute est ainsi pris en main et renvoyé vers des pages d'aides. Il peut aussi utiliser un outil en ligne lui permettant de trouver la taille de son pneu.


Un bel exemple de service client !

 

 

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        Vincent Pereira, formateur e-commerce et e-marketing

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29 octobre 2012 1 29 /10 /octobre /2012 05:02

Certains sites marchands ont de nombreux produits à vendre. Dans ce cas, le premier enjeu pour l'e-commerçant est de répondre à la problématique suivante : Comment mettre en avant tous mes produits sans gêner la navigation de l'internaute et surtout, comment l'aiguiller vers le bon produit ?
 

En effet, si l'internaute se sent perdu et qu'il ne sait pas comment trouver ce qu'il cherche, il quittera le site très rapidement (pour rappel, lisez l'article "Pourquoi les internautes quittent votre site")
 

La solution consiste à découper son offre en rayons et concevoir ce que l'on appelle un menu riche.
 

Qu'est-ce qu'un menu riche ?
 

Je prends l'exemple du site Woodbrass : la barre de menu horizontale propose un choix de rayons : Guitares, Clavier & pianos, Batteries & Percussions, ...


menu woodbrass

 

Lorsque l'internaute passe le curseur de sa souris sur un menu, un sous menu apparaît. Dans l'exemple ci-dessous, l'internaute passe sa souris sur Guitares :

 

sous-menus-woodbrass

 

Un premier sous-menu apparaît et propose des accessoires, des amplis, des cordes, ... Mais ce n'est pas tout, l'internaute voit aussi apparaît :


- Un bandeau avec des marques des guitares (ce qui peut l'aider s'il cherche une marque en particulier)


- Un encart publicitaire pour découvrir une nouveauté (avec un appel à action clair : "voir la fiche produit")


Si l'internaute, passe sa souris sur Guitares électriques, un deuxième sous-menu vient compléter la proposition :


vente-instruments-internet

 

Il peut alors cliquer sur les types de produits qu'il recherche (12 cordes, demi-caisse, enfant-voyage, ...). Enfin, quatre boutons ont fait leur apparition : Bon plan, Stock-B, Guide d'achat et Assurance qui peuvent aussi répondre à des besoins particuliers du visiteur.
 

Finalement, l'ensemble :

 

- N'est pas confus car progressif (au rythme de recherche de l'internaute) et ne donne pas l'impression de se noyer (sensation qui pourrait naitre si toutes ces informations étaient apparues en même temps)


- Permet de guider l'internaute


- Offre plusieurs entrées possibles en fonction des besoins et attentes de chacun


- Permet de mettre en avant des pages profondes (ce qui est très intéressant pour le référencement naturel)


D'autres exemples


Raja.fr avec le sous-menu Enveloppes, pochettes, tubes.


menu-raja

 

A noter qu'en plus des sous-menus classés par sous rayons :


- Il y a un visuel pour représenter les produits


- Une offre promotionnelle ciblée (à droite)


- Une offre complémentaire "Personnalisez vos pochettes ..."


Spartoo avec le sous-menu Montres & Bijoux.

 

menu-spartoo

 

Made in design avec le sous-menu Mobilier.

 

menu-made-in-design

 

Tape à l'œil avec le sous-menu Bébé garçon 3-23 mois.


menu-tao

 

Conclusion


Les menus riches sont des solutions :


- Pour garder la page d'accueil claire (même avec de nombreux produits)


- Pour valoriser tous les produits


- Pour améliorer l'expérience utilisateur

 

- Pour faciliter l'accès aux produits


Nous verrons prochainement que cette fonctionnalité peut être couplée avec une fonctionnalité de recherches internes.


A noter que les menus riches peuvent aussi être utilisés sur des sites vitrines proposant de nombreuses thématiques différentes.



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      Vincent Pereira, formateur webmarketing

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28 octobre 2012 7 28 /10 /octobre /2012 16:21

e-commerce performance

 

Comment vendre plus sur son site Internet ? Quelles sont les tendances en terme d'ergonomie, de merchandising et de marketing sur les boutiques en ligne ? Quelles sont les évolutions à prendre en compte ? ... Toutes ces questions, les (futurs) e-commerçants se les posent quotidiennement. 

 

Sur ce blog et en formation webmarketing, nous avons déjà traité plusieurs sujets comme les campagnes Adwords, les landing pages, les catalogues produits, ... et avons partagé des conseils d'e-commerçants performants du secteur viticole. Mais nous souhaitons aller plus loin !
 

 

Alors, durant les prochaines semaines, nous présenterons un ensemble de bonnes pratiques mises en place sur les boutiques en ligne.

 

Nous publierons plusieurs articles dont chacun zoomera sur une technique ou une action efficace en s'appuyant sur des exemples concrets.
   

Nous parlerons notamment des menus riches, du moteur de recherche interne, des fiches produits, des comparateurs de produits, des conseils en ligne, des ambiances graphiques, du cross canal, de la mobilité, ... et de bien d'autres choses !
 

 

Rendez-vous demain pour le premier article de la série.
 

 

En attendant, vous pouvez toujours commencer la lecture de ces guides gratuits sur le e-commerce.

 

 

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       Vincent Pereira, consultant e-commerce Bordeaux


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28 septembre 2012 5 28 /09 /septembre /2012 09:24
logo-millesima  wineandco logo

 

Bernard LE MAROIS (Directeur Général de WINE AND CO) et Gérard SPATAFORA (Responsable du développement Internet et mobile de MILLESIMA) ont partagé leurs expériences en matière de commerce en ligne sur le plateau de l'émission Destination E-commerce, le jeudi 27 octobre, lors du salon Planète E-commerce à Mérignac.
 

 

En guise d'introduction, ils rappellent tous deux que, sur un marché du vin ultra-concurrentiel, "il ne suffit pas d'avoir un site marchand pour que les bouteilles se vendent toutes seules !".
 

 

Cette idée reçue est un vrai risque pour les futurs e-commerçants. En effet, s'ils n'anticipent pas l'énorme travail quotidien pour améliorer le référencement naturel du site, développer le trafic qualifié, augmenter le taux de transformation, ... l'aventure risque de vite mal tourner. Gérard SPATAFORA rappelle par ailleurs qu'"il se créé en France un nouveau site de vente de vin par mois ... contre un site qui meurt".
 

 

Selon les deux e-commerçants, trois points clés sont essentiels pour réussir à vendre du vin en ligne.
 

- Le sourcing : avoir les bons produits


- Le webmarketing : savoir les vendre


- La logistique : savoir les livrer, un point essentiel à ne pas oublier dans son business plan (poids des produits, coût impactant la marge, frais de transport qui peuvent freiner les ventes, délais, contraintes juridiques, ...)

 

Revenons sur le webmarketing avec une série de conseils qu'ils ont partagés :
 

 

- Le site Internet c'est le magasin ! L'ergonomie et le graphisme ont donc un rôle très importants, car le site doit être "marchand" mais aussi séduisant, c'est à dire qu'il doit transmettre une émotion (notion essentielle pour vendre du vin).
 

 

- Evidemment, cette émotion passera par la grande qualité des photos, qui doivent valoriser les produits et donner envie de les acheter.
 

 

- Les émotion passeront aussi par les textes et l'art de raconter les produits (story telling). En effet, il ne faut pas se contenter de présenter son catalogue de vins avec des fiches techniques, il faut aussi raconter son histoire et transmettre une passion. Cette histoire peut aussi passer par la création de vidéo (facile à proposer en plusieurs langues grâce aux sous-titres). Bref, une des clés pour la vente de vin sur Internet est le contenu (web content). La stratégie éditoriale prend donc toute son importance en amont de la création du site.
 

 

- Le trafic sur les sites via les smartphones ou tablettes augmente fortement. Le site doit donc proposer une navigation qui s'adapte aux différents formats d'écran (responsive design) et/ou avoir une navigation simple, une présentation épurée et un moteur de recherche interne performant.
 

 

- La réussite sur le long terme passe par les perpétuels tests et réajustements sur le site (A/B testing). Grâce à un fichier client très étoffé, on peut par exemple envoyer par mail une offre avec une "mise en page" (A) à 100 contacts et la même offre mais avec une autre "mise en page" (B) à 100 autres contacts. Au final, on mesure l'offre qui transforme le plus en commande. Pour que cela soit pertinent, les 200 contacts doivent appartenir au même segment (c'est à dire qu'ils soient tous concernés par l'offre).
 

 

- Cette segmentation demande une excellente connaissance de ses clients passant par leur écoute, l'analyse très fine de leurs comportements sur le site et l'utilisation d'un outil de type CRM (Customer Relationship Management) performant.
 

 

- Concernant l'approche multicanal, les intervenants ont insisté sur l'importance de l'harmonisation des prix selon les canaux et les rythmes d'animation à adapter (une fois par mois pour un catalogue papier par exemple contre trois fois par semaine sur un site).
 

 

Je note que le journaliste ne leur a posé aucune question concernant les réseaux sociaux (bon, il est vrai que 30 minutes, ça passe très vite !). Si ce sujet vous intéresse, nous l'avions déjà évoqué dans cet article sur "le webmarketing et le marché du vin".
 

 

Lors de la conclusion, les deux e-commerçants ont été unanimes : "Un budget de moins de 20 000 € pour lancer une activité de vente de vin sur Internet (de type caviste en ligne) paraît impossible" sur ce marché très concurrentiel qui est organisé autour de plusieurs poids lourds. "A moins que le caviste soit sur un marché de niche et/ou avec une boutique off-line, il devient très difficile d'attaquer ce marché sans de lourds investissements et une stratégie digitale bien pensée".
 

 

Je crois que cette dernière remarque est valable pour tous les secteurs d'activité !

 

Enfin, les questions à se poser avant de se lancer dans un projet e-commerce sont à mon avis :

 

- Comment bien écrire mon projet et mon cahier des charges ?

- Comment écrire pour le web ?

- Comment développer les ventes avec des outils comme l'emailing, Adwords, ...

- Comment augmenter son taux de transformation ?

 

C'est pour cela que les e-commerçants qui réussissent s'entourent de professionnels du webmarketing et de la communication digitale.

 

 

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        Vincent Pereira, consultant et formateur e-marketing 

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2 juin 2012 6 02 /06 /juin /2012 07:00

Yuticket

 

Dans le cadre du 14ème salon de l'entreprise, qui aura lieu les 06 et 07 juin à Bordeaux, le blog FormateurConsultant.com part à la rencontre d'entrepreneurs portant des projets numériques innovants.

6 jours, 6 projets ... 6 interviews sur le blog !


Aujourd'hui, nous rencontrons Aurélien Coriou qui vient de lancer Yuticket une billetterie en ligne d'un nouveau genre avec des frais de commission très faibles pour les organisateurs.


Vincent Pereira - Bonjour Aurélien. Pouvez-vous nous expliquer le concept et le fonctionnement de Yuticket ?Aurelien-Coriou-Yuticket


Aurélien Coriou - Yuticket.com est une billetterie en ligne self-service qui permet aux organisateurs de créer des évènements (concerts, spectacles, soirées, galas, réunions, fêtes, conférences, etc.), de vendre les billets sur internet, de récolter les recettes, de communiquer dessus et de contrôler l’accès à l’entrée aux prix les plus bas du marché.


VP - Quelle est la genèse de votre projet ?


AC - L’envie de lancer ma propre entreprise m’est venue lors de ma licence en entrepreneuriat. Lors de cette formation, j’ai dû développer et présenter différents business modèles. Au fil de mes présentations, l’idée s’est affinée et a été reçue très positivement par les différentes parties prenantes. N’ayant pas de compétences techniques ni de grosses ressources financières, je me suis tourné vers l’auberge numérique afin de trouver un développeur à associer au capital. Après un start-up week-end et quelques recherches, j’ai rencontré Yaal, une boîte de développement agile. Nos valeurs communes et notre désir de porter ensemble le projet ont fait que nous nous sommes associés. La société est née le 5 janvier 2012 et a été accessible au public le 15 mars 2012.


VP - Quel est le modèle économique de votre projet ?


AC - Le modèle économique de Yuticket n’a pas encore été divulgué. La seule chose que je peux vous dire, c’est qu’il n’existe pas sur le marché de la billetterie en ligne ! Rendez-vous en septembre 2012 ! En revanche, les 1% par prix du billet sans minimum ne changeront pas ! Nous souhaitons permettre à n’importe quel organisateur de pouvoir vendre des places sur internet et donc de s’assurer de la venue de ses participants.


VP - Votre projet est-il lancé aujourd'hui ?


AC - Oui. En l’espace de deux mois d’existence, nous enregistrons déjà une moyenne 350 visiteurs par jour, environ 1300 billets vendus pour environ 70 évènements gérés par Yuticket ; des statistiques sources de motivations. Des organisateurs tels que l’I.Boat, la B.E.M ou le H36 nous font confiances.


VP - Comment avez-vous communiqué pour lancer votre projet et le faire connaître à son public ?


AC - Pour communiquer, nous démarchons les organisateurs d’évènements que nous identifions principalement grâce aux réseaux sociaux. Nous essayons aussi d’être relayés par les médias afin d’acquérir de la notoriété. Enfin, par le biais de partenariats.


VP - Pour terminer cette interview, quels conseils pourriez-vous donner à une personne qui souhaite développer des projets numériques innovants ?


AC - De bien s’entourer, d’être à l’écoute de son marché, de tester ses idées, de ne pas être borné et enfin de s’accrocher !


Vous retrouverez Aurélien au salon de l'entreprise à Bordeaux, le mercredi 6 juin, de 16h30 à 18h00, dans le cadre du "COUP DE PROJECTEUR SUR DES USAGES, DES SERVICES ET DES PRODUITS NUMERIQUES INNOVANTS" animé par l'AEC (Aquitaine Europe Communication).

 

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     Interview réalisée par Vincent Pereira, consultant en webmarketing

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3 janvier 2012 2 03 /01 /janvier /2012 17:23

C'est de saison, tout le monde souhaite la bonne année. Le secteur du e-commerce n'échappe pas à la règle.  

 

Mais un site marchand peut-il se saisir de cette coutume et la transformer en action commerciale ? Pour répondre à cette question, j'ai fait une petite sélection de cartes de vœux reçues dans ma boite mail dédiée à ma "veille e-commerce".


Avant d'observer différents e-mailing, tentons de poser les critères d'une bonne carte de vœux.

 

A mon avis, une carte de vœux doit :


- Être créative et se démarquer par son design, son approche artistique, son graphisme, ... tout en respectant l'univers de la marque


- et/ou provoquer une émotion, faire rire, divertir, ...


- et/ou être personnalisée


- et/ou proposer une offre commerciale pertinente (à noter que cette approche très commerciale peut aussi choquer certains clients qui se sentent agressés)


Pour résumer, une carte de vœux doit posséder un "petit plus" suscitant un intérêt auprès de votre cible au risque de venir garnir la corbeille de sa boite mail.


Voici quelques exemples de cartes de vœux envoyées par mail. Mes observations n'engagent que moi et bien sûr, nous pouvons toujours en débattre dans la zone des commentaires.


AUCHAN DRIVE


carte de voeux auchan

 

Approche classique, pas de personnalisation, un lien Facebook mais sans appel à action. Bref, pas vraiment de valeur ajoutée si ce n'est la cohérence avec le magasin et la possibilité d'accéder aux rayons via les onglets.


DECATHLON

carte de voeux decathlon2

 

Vœux personnalisés : on s'adresse à l'individu (zone floutée) et le message est signé, non pas du groupe Décathlon, mais du directeur de votre magasin habituel. Le graphisme reste classique mais respecte l'univers de l'enseigne. Le lien vers Facebook est accompagné d'une véritable invitation à cliquer ("suivre l'actualité et partager votre passion du sport").


LA REDOUTE


carte de voeux La redoute

 

 

Approche classique mais en cohérence avec leur univers. Vous ne pouvez pas le voir sur cette image, mais le contenu du mail est animé, et ça, c'est plutôt sympa ! Comme pour Auchan Drive, on retrouve les onglets de la boutique. Je reste en revanche sceptique quant à la zone sous le visuel. Ce n'est pas très clair : est-ce une offre ? Une information ?


Puis, surprise, 24 heures après cette carte de vœux, la Redoute revient à la charge avec une seconde beaucoup plus ... commerciale :

 

carte de voeux La redoute2

 

 

On pourrait débattre sur la pertinence d'avoir 2 cartes. L'internaute ne commence t-il pas à se sentir spammé ???


MARIAGES FRERES

carte de voeux Mariages freres

 

Il faut savoir que cette boutique spécialisée dans la vente de thé accompagne leurs colis d'une carte postale. Ces cartes sont différentes selon les saisons (hiver, les fêtes, Saint-Valentin, ...) et plutôt design. Ce mail reprend donc la carte postale du moment (belle cohérence online et offline) même si les couleurs sont bien plus jolies sur le support cartonné. L'approche est créative mais respecte l'univers de l'enseigne (thés, voyages, ...).


PHOTOBOX

carte de voeux Photobox

 

 

Probablement l'approche la plus commerciale (avec le second mail de la Redoute). Le message de bonne année est plus petit que "Grand déstockage", "Tout à -50%", "J'en profite", ... D'ailleurs, à part le bandeau du haut, ce mail est identique aux mails promotionnels de l'enseigne !


SOMEWHERE

 

carte de voeux somewhere

 

Une approche graphique qui intègre bien les produits et les met en valeur. C'est simple, épuré et totalement déconnecté d'une offre commerciale.

 

CONCLUSION

 

Nous avons vu que plusieurs approches étaient possibles. Pour ma part, j'aurais tendance à penser qu'une carte de vœux ne doit pas intégrer une offre commerciale et qu'il vaudrait mieux tenter une approche créative pour se démarquer et valoriser sa marque. Rien ne vous empêche de lancer une opération commerciale par la suite.


Et vous, qu'en pensez-vous ? Êtes-vous sensibles aux cartes de vœux ?


 

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Vincent Pereira, intervenant formation webmarketing

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22 novembre 2011 2 22 /11 /novembre /2011 05:30

Dans la famille cyberacheteuse (une femme effectuant un achat sur Internet) je voudrais la e-shoppeuse!!!!


Non, je ne joue pas au dernier jeu des "7 familles tendance e-commerce", mais je parle bien des consommatrices qui représentent tout de même 20% des cyberacheteuses (soit 3 millions).


Comment savoir si vous êtes une e-shoppeuse ? C'est simple, vous l'êtes si vous réalisez plus d'un achat en ligne par trimestre, dans plusieurs catégories et sur différents sites Internet.


Le site de vente en ligne 24h00.fr et L'Echangeur se sont penchés sur ce profil de cliente. On pourrait en faire le portrait suivant : une femme de 39 ans en moyenne qui réalise 11 achats par semestre sur Internet auprès de 4 sites différents. Les e-shoppeuses se connectent tous les jours au net et sont 40% à détenir un smartphone.


Mais essayons d'en apprendre un peu plus sur cette cible qui doit intéresser un grand nombre de boutiques en ligne (elles peuvent générer jusqu'à 45% du chiffre d'affaires sur certains marchés) :



portrait acheteuse internet

 

Ces consommatrices sont des adeptes des réseaux sociaux :


- elles sont 92% à être inscrites sur Facebook

- 48% à être fans de plusieurs marques sur Facebook

 

consommatrice reseaux socia

 

Parmi ces utilisatrices du célèbre réseau social, 52% d'entre elles, l'utilisent pour optimiser leurs achats (recherche d'informations, de bons plans, de réductions, ...).


Je trouve particulièrement intéressant les 3 profils qui se détachent de ces 52% :


consommatrice facebook

 

Si votre marché s'adresse à cette cible, ces chiffres pourraient s'avérer très utiles pour formaliser une stratégie webmarketing.

 

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     Vincent Pereira, consultant webmarketing

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15 septembre 2011 4 15 /09 /septembre /2011 06:24

influence-avis-consommateurs

Qu'une grande partie des internautes prennent en compte les avis clients dans leur réflexion avant un acte d'achat n'est plus un secret. Si vous avez encore quelques doutes (voir l'image ci-dessus), vous pouvez consulter les autres chiffres de cette étude réalisée par Oliméo.


Mais voilà, l'ombre des faux avis avec son lot de cas avérés plane sur de nombreux sites. On trouve notamment plusieurs articles sur le web donnant des exemples de prestations pour générer des faux avis. Le plus détaillé à mon avis est celui-ci.


Voilà pourquoi l'Etat s'empare du sujet et commence à sévir. En effet, fin août, le secrétaire d'Etat à la Consommation, Frédéric Lefebvre, avait annoncé que "5 procédures contentieuses étaient en cours à l'encontre de sites ayant publié de faux avis clients". Rappelons que les auteurs de ces "pratiques commerciales trompeuses" risquent deux ans de prison et 187 500 euros d'amende.


Aussi, le projet de loi sur la protection des consommateurs qui sera examiné courant du mois devrait traiter ces mauvaises pratiques.


Enfin, l'Afnor travaille sur la création d'une norme visant à trier les vrais avis des faux. Après une réflexion avec les acteurs du e-commerce et les consommateurs, une norme visant les avis client pourrait donc voir le jour fin 2012.

 

Mais, malgré ces garde-fous bien légitimes, n'oublions pas que les internautes ne sont pas dupes. On apprend dans la dernière étude de Testntrust que :


- 60% des consommateurs interrogés se fient à la qualité de l’écriture et à la présence de commentaires positifs et négatifs pour évaluer la qualité d’un avis sur Internet

 

- 40% des personnes interrogées se basent sur la date de l’avis et sur le fait qu’il y ait des réponses précises à des questions

 

- Pour ce qui est des auteurs présumés de ces faux avis, les consommateurs soupçonnent d’abord « le professionnel concerné ou ses employés » à 55%, puis les « concurrents de la marque ou du site » à 40%.

 

Et vous, quelles sont vos méthodes pour trier les vrais avis des faux ?

 

 

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    Vincent Pereira, formateur e-marketing et communication digitale

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