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Revues de presse

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13 novembre 2014 4 13 /11 /novembre /2014 06:40

Nous avons vu précédemment l'intérêt du storytelling pour les entreprises. Aujourd'hui, voyons comment Facebook peut vous aider à raconter l'histoire de votre marque grâce à une fonctionnalité très pratique. Vous pouvez en effet facilement archiver des publications antérieures en suivant un fil chronologique.

 

Cette technique est exploitée par de nombreuses marques. Dans l'exemple ci-dessous, voyez comment Nivéa archive des publications depuis sa fondation en 1924 (colonne de droite).

 

Archive-facebook.JPG

 

Quelles histoires raconter ?

 

Même si cette fonction est très utile car elle permet de positionner vos publications dans le temps, sans les noyer dans le quotidien, la clé réside dans l'histoire que vous allez raconter.

 

Il est essentiel de valoriser votre entreprise tout en donnant des informations qui pourront intéresser votre communauté : expliquer la création de l'entreprise et les phases clés, montrer l'évolution de ses produits, présenter des anciennes publicités, afficher des photos ou des vidéos d'époque, retracer les ouvertures de magasins ou les lancements dans des pays étrangers, ... Bref, les idées ne manquent pas !

 

Voici quelques exemples :

 

Nutella

Nutella_Facebook.JPG

Décathlon

Decathlon-facebook.JPG

Air France

AirFrance Facebook

M&MS

mms_facebook.JPG

Sécurité routière

securite_routiere_facebook.JPG

Nivéa

Nivea_facebook.JPG

Oasis a choisi un autre angle, plus approprié à sa stratégie éditoriale basée sur la bonne humeur. La marque repasse des faits marquants d'actualité de l'époque sous un angle humoristique.

Oasis_facebook.JPG

Oasis_facebook2.JPG

 

D'autres idées pour les magasins

 

Un magasin d'articles de sport pourrait par exemple publier et commenter plusieurs grandes dates d'évènements sportifs marquants. L'idée est simple : partager avec sa communauté une passion commune et rappeler de bons souvenirs (des médailles, des records, ...) à travers des vidéos, des photos, des sons, ....

 

Une librairie pourrait reprendre le même principe avec les romans clés de la dernière décenie et un disquaire avec une sélection d'albums depuis les années 60. L'idée serait ici de partager des coups de coeur et mettre en avant des produits.

 

Tuto : comment créer une frise chronologique sur Facebook

 

Dans le menu de votre page, cliquez sur Paramètres, puis Informations sur la page.

tuto-storytelling-facebook.JPG

 

Dans Infos de début, cliquez sur Modifier et choisissez la date de la création de votre entreprise à l'aide du menu déroulant. Validez en cliquant sur Enregistrer les modifications.

 

tuto-storytelling-facebook2.JPG

 

Retournez ensuite sur votre page et écrivez votre publication. Cliquez sur la petite horloge en bas à gauche et ensuite sur la petite flèche à droite de Planifier la publication. Cliquez sur Antidater la publication et choisissez la date exacte qui vous convient.

 

Antidater-facebook.JPG

Antidater-facebook2.JPG

 

Une fois validée, la publication va se ranger à la bonne place sans polluer votre fil d'actualité.

 

Quelques conseils pour exploiter au mieux cette technique

 

1. Appuyez-vous sur un visuel (photo ou vidéo) et expliquez la date en quelques phrases.

 

2. Faites connaître ces nouveaux contenus et incitez votre communauté à les consulter : annoncez-le par mail, mettez des affiches en magasin, écrivez un article sur votre site, ... insistez bien sur l'intérêt de ces publications. Par exemple : "Pour nos 10 ans, retrouvez sur notre page Facebook les évènements sportifs qui nous ont fait vibrer"

 

3. N'hésitez pas à organiser un jeu autour de ces publications. Par exemple, posez des questions dont les réponses se trouvent dans votre passé, incitant ainsi les internautes à parcourir votre histoire.

 

 

Vincent Pereira, formation Facebook pour les entreprises

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27 août 2014 3 27 /08 /août /2014 10:08

Les vacances sont finies pour beaucoup, on range la crème solaire et on prépare son sac pour la rentrée !

Pour vous aider à être opérationnel dès le premier jour, nous vous avons sélectionné toutes les actualités, infos et news webmarketing que vous avez peut-être manquées durant votre repos estival.

 

FACEBOOK : des contraintes à prendre à compte

 

Il y a quelques mois déjà, Facebook faisait évoluer son algorithme pour pénaliser les pages qui abusaient des appels aux "j'aime" explicites du type « Aime si tu es d’accord ». Facebook s'était donc assuré que les publications usant du like-baiting intempestif ne s’affichent plus autant sur le fil d’actualité des utilisateurs.

Aujourd'hui, c'est le click-baiting qui est visé. Cette technique, dont l'objectif est de générer du clic massif sur un lien, s'appuie sur un titre plutôt racoleur et un descriptif très pauvre qui ne donne pas vraiment d’information sur ce qui se cache derrière. Le problème ? Les sites exploitant cette méthode délaissent souvent la qualité du contenu pour se concentrer sur le pouvoir d’attractivité et acquérir un trafic important.

Le réseau incite donc toujours plus les entreprises et les community manager à mettre en œuvre une approche plus qualitative, centrée sur l'intérêt des utilisateurs.

 

TWITTER : l'analytics accessible à tous

 

L'outil statistique proposé par Twitter aux marques et aux comptes certifiés est à présent disponible pour tout le monde. Pour cela, il suffit de se rendre sur cette page.

 

SLIDESHARE : des fonctionnalités gratuites

 

La célèbre plateforme de partage de documents, appartenant à Linkedin depuis 2012, annonce qu'à partir de septembre, les utilisateurs pourront bénéficier gratuitement de 4 fonctionnalités les plus populaires de la version premium :

 

- Analytics pour consulter ses statistiques
- Customisation pour personnaliser sa présentation et sa bannière
- Mode privé pour partager des documents uniquement avec des utilisateurs de son choix
- Vidéos pour partager aussi des vidéos (tutoriaux, extraits de conférence ou de formation, ...)

 

Les nouvelles fonctionnalités seront déployées progressivement, à raison d’une par mois. Vous pouvez aussi être prévenu par mail en vous inscrivant ici.

 

FEEDLY : une nouvelle forme d'affichage

 

Notre lecteur RSS préféré propose, pour sa version web, une présentation plus ergonomique appelées le Slider. Cette fonction offrirait (nous ne l'avons pas encore testé !) une meilleure lisibilité, un partage plus rapide, une sauvegarde plus facile, ... A creuser donc. Pour en savoir plus, voici les explications de Feedly.

 

VINE : dernière mise à jour

 

Depuis peu, sur iOS (il faudra attendre un peu pour Androïd) il est désormais possible de créer des Vine à partir de ses vidéos uploadées. Les outils d'édition ont aussi été optimisés : bouton pour dupliquer une séquence, mettre en mute, voir une preview, ...

 

INSTAGRAM : un nouvelle application et des fonctions d'analyse

 

La très populaire application lance Hyperlapse, une application dédiée à la création de vidéos en time lapse. Un effet connu des vidéastes qui va ravir les utilisateurs. Pour ceux qui ne connaissent pas cet technique, visionnez la vidéo.

 

 

Enfin, Instagram va proposer prochainement un outil de monitoring et d'analyse très utile pour les marques. Au menu : des insights sur les impressions, le reach et l’engagement des publications.

On peut pressentir la volonté de l'application de développer la monétisation avec l'apparition d'un gestionnaire des publicités et des statistiques publicitaires. A suivre donc.

 

GOOGLE SHOPPING : des changements pour les fiches produits

 

Google Shopping, le comparateur de prix de Google a évolué courant juillet et propose dans sa version américaine un système d'évaluation par étoiles et l'intégration des avis des consommateurs (comme pour Adwords). Les étoiles affichées par Google sont une synthèse des avis et notations du produit concerné issus de sources diverses. D'autres fonctionnalités sont à venir : téléphone, localisation, ... Pour la version française, il va falloir attendre encore un peu ...

 

FOURSQUARE : une transformation en profondeur

 

L'application de géolocalisation qui permet de partager, donner son avis et des conseils sur les restaurants, bars, commerces locaux, ... vient de se scinder en deux applications :

- Sware dédiée aux fameux "check-in" et la géolocalisation avec ses amis

- Foursquare dédiée à la recommandation des lieux à découvrir

Un choix très risqué mais visiblement assumé. Les utilisateurs suivront-ils ?

 

PINTEREST : analyse statistiques

 

Les comptes professionnels pourront enfin connaître le nombre d’impressions de chaque épingle, le nombre de clics effectués, le nombre de réépingles de chaque pin et le nombre de J’aime obtenus.

Tableaux et graphiques seront là pour faciliter l'analyse.

statistiques_sur_pinterest.jpg

Pour en savoir plus, le blog de Pinterest explique plutôt bien la démarche.

 

WHATSAPPS, LINE, SNAPCHAT, ... : les derniers chiffres clés

 

Les applications de messagerie instantanée connaissent un vrai succès. Pour preuve, les derniers chiffres dévoilés par ces start-up en pleine croissance sont impressionnants.

- WhatsApp : 600 millions d’utilisateurs actifs mensuels

- Viber : 608 millions d’inscrits

- Line : 450 millions d’utilisateurs

- WeChat : 438 millions d’utilisateurs actifs mensuels

- Snapchat : 30 millions d’utilisateurs

Pas étonnant que les entreprises se penchent sur la manière d'utiliser ses services.

 

Le GROWTH HACKING : le concept à la mode de 2014 ?

 

Pour terminer cet inventaire, nous ne concluons pas avec un outil, mais avec un concept qui agite le web depuis le début d'année (centaines d'articles sur les blogs, vidéos, ...). Pourtant, derrière ce terme anglophone se cache une définition assez simple : "... ensemble des actions qui permettent de promouvoir et assurer la croissance rapide d’un produit et/ou service…" Ces actions s'appuient essentiellement sur les techniques de marketing viral. Alors, buzz word ou véritable tendance ? La fin de l'année nous le dira.

En attendant, je vous laisse découvrir ou approfondir ce concept avec une vidéo.

Vincent Pereira, formateur webmarketing - Inaativ agence de communication Bordeaux
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1 juillet 2014 2 01 /07 /juillet /2014 09:41

Les taux de partage sur les réseaux sociaux sont souvent le fruit de fantasmes. Une infographie réalisée par l'entreprise Radiumone tend à démystifier ces idées reçues. Nous vous proposons l'infographie dans son intégralité ainsi qu'une explication des points qui nous semblent importants d'éclairer.

 

myth-copie-1.JPG

 

Idée reçue n°1

 

Les internautes cliquent sur des liens sociaux sans tenir compte du type de lien partagé. 

 

La réalité


C'est faux. Les marques qui utilisent des liens raccourcis avec un domaine propre génèrent plus de clics (+25%) comparé à des liens originaux longs ou des liens courts via des services de raccourcissement d'URL génériques.

 

Idée reçue n°2

 

L'engagement auprès d'un contenu ou d'une marque augmente pendant le weekend quand les internautes ont plus de temps libre.

 

La réalité

 

C'est faux. Les personnes sont davantage engagées (à 49%) avec du contenu durant la semaine.

Le contenu sportif est visité 4 fois plus le lundi et le mardi alors que le samedi et le dimanche sont les jours les moins favorables.

Les utilisateurs sont 10 fois plus susceptibles de cliquer sur du contenu culinaire le vendredi et le samedi.

 

Idée reçue n°3

 

La génération Y et les jeunes sont les plus engagés et ce sont ceux qui partagent le plus.

 

La réalité


C'est faux. Les utilisateurs agés entre 55 et 64 ans sont ceux qui s'engagent le plus avec les marques, qu'ils utilisent IOS, Androïd ou un ordinateur.

Les Baby Boomers sont plus susceptibles d'être engagés avec 41% de partage (contre 19% pour la génération Y).

Dans les faits, la génération Y est la génération la moins susceptible d'être engagée avec du contenu de marque.

 

Idée reçue n°4


Facebook offre le meilleur trafic référent. Le trafic référent équivaut aux visiteurs renvoyés par des liens figurant sur d'autres sites.

 

La réalité


C'est faux. Twitter offre un meilleur trafic référent par partage comparé à Facebook.

 

 

sixmythes-sur-les-reseaux-sociaux.png

 

 

Article écrit par Emma Labrador

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15 mai 2014 4 15 /05 /mai /2014 13:02

La confidentialité des données et la protection de la vie intime sur les réseaux sociaux est au cœur des préoccupations des internautes.


De plus en plus d’utilisateurs recherchent des solutions alternatives pour garder leurs contenus secrets sur la toile ou les rendre éphémères.


Pour ces raisons, une partie des utilisateurs s'éloignent des réseaux tels que Facebook pour utiliser de nouveaux services sous forme d'application mobile.


Les start-up, toujours à l'affût des tendances, se livrent bataille sur ce nouveau marché numérique de l’éphémère et de l’anonymat.


Voici cinq applications qui ont le vent en poupe et qui suivent ces tendances émergeantes.


Snapchat : cette application de photographies éphémères génèrent plus de 50 millions de clichés chaque jour. Comment ça marche ? L’utilisateur envoie une photo à un contact qui pourra la voir durant seulement quelques secondes. Il est possible d’effectuer des captures d’écrans du contenu mais l’expéditeur en sera tenu au courant.


snapchat.jpg 
 

 

Secret.ly : Cette application mise sur l’anonymat de ses utilisateurs en supprimant les photos de profils et le nom de l’utilisateur. L’objectif est de privilégier un contenu basé sur les mots et les photos. Il est ainsi possible de mettre en forme son texte à l’aide d’arrières plans et de couleurs. Plus les posts sont aimés plus ils sont partagés et visibles des autres utilisateurs, tout en préservant l’anonymat de l’auteur.


secretly.JPG 


Yik Yak marche sur le même principe que Secret.ly. Développé à l’université d'Auburn en Alabama, le contenu est simplement visible dans un rayon de 8km et reste anonyme.  Il est surtout question de contenu humoristique.

 
 yikyak.png


Rumr qui se compare à des discussions dans le noir, vente également l’anonymat des échanges. Plus le cercle d’amis est élevé, plus l’anonymat est assuré. Ainsi le profil de l’utilisateur est caractérisé par une couleur. Couleur qui n’est pas partagée et qui changera à chaque fois qu’un nouvel ami entrera dans la sphère conversationnelle. Pour éviter les débordements langagiers, le service se limite seulement au chat entre amis.


rumr.jpg 


Erodr est un mixe de Facebook et de Snapchat et se développe aujourd’hui sur les campus américains. La plateforme fait la promesse de supprimer les contenus toutes les 24h.


erodr.jpg 
 

 

Ephémère oui, mais est-ce vraiment anonyme ?


De nombreuses questions subsistent concernant la véritable confidentialité de ces applications.
 

La polémique récente mettant en cause Snapchat et le caractère éphémère de ces photos relancent le débat. En effet, le site est accusé de ne pas avoir respecté les termes de confidentialité régissant les clichés. De plus, on peut trouver assez facilement, des applications mobiles non officielles qui peuvent récupérer des captures d'écran réalisées sur Snapchat sans que l'expéditeur en soit informé.


De même, Secretly, qui est une application appartenant à Google, stocke ses données sur les mêmes serveurs que Gmail sans cependant référencer l’utilisateur. Les informations sont-elles réellement anonymes ?


De plus, le modèle économique de ces réseaux est la publicité. Publicité qui exploite les données des utilisateurs pour un meilleur ciblage. Comment peuvent-ils se développer financièrement s'ils n'ont pas de données à exploiter ?


Par ailleurs, l’anonymisation des messages à également sa part de dérives. Des affaires de harcèlement scolaire ont été relevées via le service de Yik Yak aux Etats-Unis.

 

 

Les réseaux communautaires fermés, l’avenir ?


Ces services sont donc largement perfectibles et certains ne dureront pas dans le temps. Cependant, d'autres applications qui ne misent pas sur l'éphémère et l'anonymat, vont peut-être s'implanter de manière plus durable et massive dans les pratiques.


Elles se nomment WeChat, WhatsApp ou encore Line et proposent des conversations fermées entre communautés d’amis. Les informations ne sont ainsi disponibles qu’au sein du cercle d’ami et les données ne sont donc pas rendues publiques.
 

 

A suivre ...


Article écrit par Emma Labrador

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5 juin 2013 3 05 /06 /juin /2013 12:54

Les réseaux sociaux sont-ils devenus des outils incontournables pour développer mon entreprise ? Comment pourrais-je intégrer les réseaux sociaux dans ma démarche commerciale ? Comment pourrais-je utiliser cet outil (ou pas) ?
 

 

Autant de questions que se posent souvent les entrepreneurs. Pour y répondre, je suis intervenue le jeudi 06 juin 2013 à la CCI Dordogne lors de l'évènement "Faites de la création".
 

 

Cet article centralise le support de l'intervention, le compte rendu de la conférence, des liens complémentaires et des vidéos.


Avant de se lancer sans réfléchir sur les réseaux sociaux, il est indispensable de bien cerner l'internaute d'aujourd'hui.

Tout d'abord, sa culture web est souvent bien plus importante que celle des entreprises.
Ensuite, il ne se contente pas de consommer des informations : il interagit avec les autres, il créé du contenu, participe à des discussions, donne son avis à propos des marques et des entreprises (e-réputation), partage des informations, des fichiers, ...

internaute social
Dans ce contexte, rien de plus normal que les réseaux sociaux connaissent tant de succès.


 

Mais peut-être avez-vous remarqué qu'il existait plusieurs réseaux sociaux ?

 
Quel réseau social choisir ?

 

L'erreur courante est de vouloir être présent partout.

 

Les conséquences sont négatives : perte de temps, perte de sens, aucune efficacité, ... 

 

Il faut donc choisir le ou les bons outils.

 

differents reseaux sociaux

 

Et pour choisir le bon outil, il faut avant tout en comprendre le fonctionnement !

 

 

Entre un réseau généraliste comme Facebook, un réseau d'affaire comme Viadéo et un réseau de niche comme Pinterest, forcement les fonctionnalités, les contraintes, les utilisateurs et les modèles économiques sont différents.
 

 

Il est donc préférable de se balader sur ces réseaux en amont dans le but de les comparer et de les mettre en adéquation avec vos projets (Quel est mon marché ? Quels sont mes produits ? ...) et vos clients (Quels sont leurs besoins et leurs attentes ? Quels outils utilisent-ils ? ...).

 
L'étape suivante consiste à se fixer des objectifs.

 
Mais comment se fixer des objectifs si je ne sais pas quoi attendre des réseaux sociaux ?!
 

Voici quelques pistes :

 
- Je peux informer mes clients sur les réseaux sociaux : nouveaux produits, mon actualité, ...
 

 

- Je peux fidéliser mes clients et garder un lien avec eux : informations, offres spéciales, conseils, relations clients et SAV, ...
 

- Je peux me faire connaître auprès d’un public plus large que mes clients : à condition que mon contenu soit suffisamment intéressant pour que les internautes les partagent à leur communauté !
 

- Je peux générer du trafic en magasin ou sur mon site Internet : à condition de produire des évènements pertinents qui suscitent l'intérêt de vos contacts.
 

 

Attention, si votre objectif est de faire de la vente directe, le réseau social n'est pas le bon outil.

 

C'est avant tout un outil de communication, de relation client, d'aide à la vente, mais surtout pas un outil commercial et publicitaire.

 
Si vous souhaitez être efficace sur les réseaux sociaux, il faudra avoir conscience de leurs contraintes et limites :

 
- Les règles d’utilisation sont à connaître (attention, elles évoluent souvent). Pensez à faire de la veille ou à suivre des formations.


- La visibilité n'est pas totale (en moyenne entre 16 % et 20 % de vos fans sur Facebook sont touchés directement par vos publications).

 

- La notion d'engagement est à comprendre.


- Pour obtenir des résultats, l'investissement "temps" n'est pas négligeable. Une organisation devra donc être définie en interne (Qui s'en occupe ? A quel rythme ? ...).


- Trouver la bonne posture

 

développer son réseau

- Définir une stratégie éditoriale (cf. la vidéo ci-dessous) afin de proposer des contenus adaptés

 

 

La dernière partie de l'intervention était centrée sur des exemples de bonnes pratiques sur Facebook.
 

exemple commercant sur facebook

David Vanille (dont nous avons déjà parlé dans un article sur l'utilisation de Facebook par un commerçant ambulant) utilise :

 

- Les albums photos (récolte de la vanille, voyages, ...)

- Les publications pour partager des recettes

- L'outils Questions pour interroger ses abonnés

- Une application TripAdvisor

 

coach-sportif-sur-facebook.JPG
Sur sa page, Christophe Cano utilise :

 

- L'application Youtube pour centraliser ses vidéos

- Les publications pour partager des conseils issus de son blog

 

Vous trouverez l'intégralité des autres exemples (hôtel, restaurant, coiffeuse, ...) dans le support de la conférence.

 

 

avatar vincent formateurconsultant 
   Vincent Pereira, formateur et consultant webmarketing pour l'agence Inaativ


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8 janvier 2013 2 08 /01 /janvier /2013 05:58

Malgré toutes les contraintes qu'il comporte, le réseau social Facebook peut s'avérer être un bon outil de communication pour des TPE ou PME.
 

 

Je vais prendre aujourd'hui l'exemple de David Vanille, un commerçant ambulant situé en Guadeloupe.
 

 

David vend de la vanille de Guadeloupe et de Madagascar sur les marchés de Sainte-Anne, de Saint-François, du Moule et de Gosier. Pour faire connaître son activité, il a créé une page sur Facebook. Une page qui a 2 153 fans !

 

Page Facebook commercant

 

Analysons sa pratique.


Approche cross-canal et ligne éditoriale


Tout d'abord, j'ai remarqué que David donne, à chaque client ou contact sur un marché, une carte de visite en glissant la phrase "Si vous souhaitez découvrir comment cuisiner avec la vanille, je mets en ligne des recettes sur ma page Facebook" ou "Je sélectionne moi-même mes vanilles, si vous souhaitez voir des photos des pays que je parcours, vous pouvez aller sur ma page Facebook". Effectivement, sur la carte de visite, on peut lire : "Mes recettes sur : http://www.facebook.com/DavidVanilleBourbon"


Dans cette approche cross-canal, je note deux points vraiment intéressants :
 

 

- La promotion d'un canal on-line lors d'un contact off-line


- Il suscite l'intérêt d'aller consulter sa page Facebook
 

 

D'ailleurs, cette approche est possible car il a réfléchi en amont à la ligne éditoriale de sa page Facebook (ses voyages, ses recettes, ... autour de la vanille).
 

  Analyse de sa page Facebook : les points forts
 

  - Il exploite les deux encarts visuels avec des photos en liens avec son activité


- Il a rédigé une présentation synthétique et explicite


- Il utilise la fonctionnalité Album photos

 

album photos sur Facebook

- Il a installé une application qui propose un formulaire de contact

 

application contact page facebook


- Il va visiter et "aimer" des pages qui sont dans son environnement proche (activité/géographique). Il en fait d'ailleurs la promotion de temps en temps

 

partenariat sur Facebook

- Il respecte sa promesse éditoriale et propose très régulièrement des recettes autour de la vanille : les explications sont claires et il ajoute des photos


- Il remercie et valorise ses fans en offrant des promotions exclusives

 

Promotion sur Facebook

- Il a personnalisé l'adresse URL de sa page : facebook.com/DavidVanilleBourbon


Toutes ces bonnes pratiques lui permettent ainsi d'obtenir plus de 2000 fans, mais surtout d'avoir de l'engagement sur sa page Facebook : commentaires, partages, "j'aime", ...


Analyse de sa page Facebook : les points à améliorer


Du côté des axes de progrès, je n'ai pas grand chose à dire si ce n'est ces trois points :


- Dans la photo de couverture : je trouve que la phrase "David Vanille, votre fournisseur de vanille en Guadeloupe" n'est pas assez lisible (couleur, typo choisie)


- Toujours dans la photo de couverture : l'image du "J'aime" est décalée (la flèche montre le bouton Message et non le bouton J'aime)


- La ligne éditoriale pourrait être encore plus explicite : "Découvrez mes voyages et recettes autour de la vanille" est une phrase qui pourrait être intégrée graphiquement dans la bandeau par exemple


En conclusion, voilà comment, en prenant du temps, en partageant sa passion et en ayant une posture adaptée aux réseaux sociaux, une page Facebook peut s'avérer être un excellent outil de communication.


Si vous avez d'autres exemple de ce type, n'hésitez pas à venir les proposer dans les commentaires.


avatar vincent formateurconsultant

 

 

 

      Vincent Pereira, formateur webmarketing et réseaux sociaux

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10 décembre 2012 1 10 /12 /décembre /2012 06:45

Logo biwibiz

 

Dans la série "Les entrepreneurs innovants en Aquitaine", j'ai eu le plaisir de rencontrer Raphaël MUNCK, co-fondateur de Biwibiz.com.


Biwibiz.com est une nouvelle plateforme communautaire qui s'adressent particulièrement aux 20-35 ans. Biwibiz.com se positionne  comme une alternative aux sites de bons plans dits "classiques" de type Groupon etc...


Leur modèle est construit sur l'achat communautaire.

 

En effet, le site propose des bons plans (produits, services, ....) issus de commerces locaux partenaires et permet aux utilisateurs de les acheter et/ou de les partager sur leurs réseaux sociaux, les blogs ou les forums. Ces partages (en fonction du nombre de clic ) permettent aux utilisateurs de gagner de l’argent sous forme de remise sur les offres du site. Pour le moment, le site fonctionne sur une ville pilote : Bordeaux.

 

achat communautaire

   

Qu'est-ce que l'achat communautaire ? Comment fonctionne ce concept ? Comment Biwibiz se différencie des sites d'achats groupée ? Comment veulent-ils développer leur activité ? ...
 

... Raphaël répond à toutes nos questions.


 - Comment cette idée de plateforme vous est venue ?


Nous nous sommes penchés sur le marché du bon plan car nous avions identifié plusieurs axes photo raphael munckd’amélioration sur lesquels on pouvait se différencier.
L’essentiel de ces axes se traduisaient par des commerçants et des clients mécontents avec des offres qui ne satisfaisaient personne. Ajouté à cela, il n’y avait pas encore de site de bons plans positionné vraiment jeune, nous voulions saisir cette opportunité.
Lors de notre analyse, ce marché était en pleine explosion. Un marché qui s’avère être adapté à l’environnement de crise actuel.


 - Et comment pourrais-tu résumer votre concept ?


Nous avons voulu créer une réelle valeur ajoutée articulée autour de notre propre promotion. Nous avons créé notre système « Biwibuzz » qui consiste à rémunérer les utilisateurs en fonction de la publicité qu’ils génèrent pour nous. Nous voulons ainsi promouvoir nos offres de manière différente et moins intempestive et transformer nos utilisateurs en prescripteurs.
Grâce à ce système, nous nous démarquons de tous les sites actuels. Nous représentons une visibilité bien plus intéressante, qualitative et ciblée pour les commerçants.
Enfin, Biwibiz.com se positionne auprès des jeunes de 20-35 ans, des jeunes à qui personne ne s’adresse clairement aujourd’hui sur notre marché. Cette tranche d’âge est également la plus consommatrice et la plus représentée sur le web, un bel avantage concernant le positionnement de Biwibiz.


 - Quel est le modèle économique de biwibiz.com ?


En ce qui concerne son modèle de rémunération, Biwibiz.com se commissionne sur les ventes générées sur le site. Nous nous rémunérons également grâce à de la publicité très ciblée diffusée sur notre site et des prestations en communication que nous proposons à nos commerçants partenaires.


- Aujourd'hui, quels sont les résultats de biwibiz.com ?


Aujourd'hui, Biwibiz génère un trafic de 8000 à 12 000 visites mensuelles dont 45% proviennent de notre système de partage. Nous avons une base de 2 500 inscrits en constante évolution.


- Par rapport à ces chiffres, quels sont vos objectifs à moyen terme ? Quelles sont les pistes de développement pour biwibiz.com ?


L’objectif principal à moyen terme est de faire « exploser » le trafic en habituant les utilisateurs à notre système de partage pour qu'ils provoquent eux même cette évolution.
Nous estimons à 40 000 le nombre de visites mensuelles et de 12 000 le nombre d'inscrits dans 6 mois. Nous ne souhaitons pas nous cantonner uniquement à Bordeaux (notre ville pilote), nous voulons exporter www.biwibiz à Paris avant d'arriver à Marseille. Nous sommes également en train de tester un système de licences de marques puis de franchises qui nous permettra de nous implanter rapidement dans toute la France.


- En quoi biwibiz.com se démarque t'il de ses concurrents et notamment de Groupon par exemple ?


Contrairement à Groupon, Biwibiz.com n'est pas un modèle d'achats groupés pour la simple est bonne raison que nous n'avons pas besoin d'avoir un nombre minimum d'utilisateurs qui achètent pour pouvoir vendre le produit ou la prestation. Notre modèle c’est « l’achat communautaire ». Notre seul point commun est de vendre des produits ou services grand public à des prix « discountés ».


Ce projet est né parce que nous voulions apporter de la nouveauté face à ces sites qui atteignent leurs limites. Certes, certains ont repris le même business model que Groupon et ça marche très bien, cependant nous voulions amener un vent de "fraîcheur" et de nouveauté.
Notre objectif est de rassembler les utilisateurs autour des bons plans et de créer un site vivant, une plateforme qui ne soit pas uniquement commerciale où les utilisateurs se connectent seulement pour acheter. Nous voulons construire une vraie communauté où les utilisateurs se transmettent les bons plans et s'entraident pour mieux se faire plaisir, et tant qu’à faire, à moindre coût.


En ce qui concerne les commerçants, www.biwibiz.com tranche par sa politique commerciale. Nous nous inscrivons dans une relation de proximité où nous voulons réellement mettre le commerçant en avant. Le commerçant a le libre choix de toutes les conditions : ça va de la réduction qu'il applique, à la quantité qu'il souhaite vendre sur notre site internet,... Notre but ultime est la satisfaction du commerçant. Nous gardons toujours en tête que nos commerçants auront une influence majeure sur l’image de Biwibiz.


- Que t'inspire les difficultés que rencontrent actuellement Groupon ? Est-ce une opportunité pour vous ou au contraire, crains-tu de rencontrer les mêmes difficultés ?


Les difficultés que rencontrent ces acteurs majeurs sont pour moi de plusieurs ordres :


En premier, leur politique commerciale agressive vis à vis de leurs commerçants est à la base de leur mauvaise réputation (du moins pour Groupon). Les quantités étaient mal gérées, ce qui fait que le commerçant venait à être submergé et perdait de l’argent, voire même était obligé de mettre la clé sous la porte. La frustration accumulée des commerçants s’est petit à petit reportée sur les utilisateurs finaux, qui ont également véhiculé une image plutôt négative des sites de bons plans. Ce processus a amené à décrédibiliser la réelle efficacité du modèle.


Deuxièmement, le marché s’essouffle petit à petit. Les offres viennent et reviennent, une redondance qui commence à lasser les utilisateurs. Mais il faut savoir que ces sites ont généré une telle demande qu’il est très dur de la maintenir au même niveau d'intensité. Selon moi, l'activité a déjà connu son apogée, et va maintenant baisser jusqu'à atteindre son rythme de croisière.

 

La crise qui affecte ces géants est pour l'instant loin de nous concerner. Nous avons une marge de manœuvre bien plus grande et nous pouvons nous adapter en cas de mutation du marché.

 

 

Merci à Raphaël pour le temps qu'il nous a accordé !

 

 

 

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    Vincent Pereira, consultant marketing numérique et formateur e-commerce

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15 octobre 2012 1 15 /10 /octobre /2012 05:43

sav-numericable-sur-Twitter.png

 

Nous savons maintenant que les réseaux sociaux peuvent être utiles aux entreprises pour améliorer leur visibilité et instaurer des relations commerciales différentes avec leurs clients (à condition d'avoir une posture authentique, une solide stratégie éditoriale et une organisation cohérente).


D'ailleurs, le nombre d'entreprises qui se positionnent sur les réseaux sociaux augmente de jour en jour. Si elles y vont souvent dans l'objectif d'obtenir un peu de visibilité et pour diffuser de l'information, elles sont malheureusement trop peu à vraiment écouter.


J'en veux pour preuve une étude réalisée par PeopleClaim qui révèle que seulement 33% des personnes qui ont exprimé leur mécontentement vis à vis d’une marque sur un réseau social ont reçu une réponse.


Autrement dit, deux tiers des entreprises ignorent les réclamations de leurs clients sur Twitter et Facebook !!! On y apprend aussi que 25% des marchands (en ligne ou pas) n’ont jamais répondu à une seule question posée sur leur mur Facebook et que 40% ont censuré certaines questions gênantes.


Vous trouverez ci-dessous l'infographie de l'étude (elle est en anglais mais plutôt facile à comprendre).


Plaintes-medias-sociaux
Vous imaginez le désastre pour l'image !!! Surtout quand on sait que le simple fait de répondre à des réclamations de clients a une influence positive sur les achats futurs et sur la fidélité.


Heureusement, certaines entreprises ont bien compris l'intérêt de décliner leur SAV sur Internet et utilisent notamment les réseaux sociaux.


Analysons leurs bonnes pratiques.


Le cas Numéricable


J'ai tenté l'expérience du SAV sur Twitter avec Numéricable suite à des problèmes de connexion.


Voici leur compte :


Twitter canal sav
Retenons (avant même de leur avoir posté un message) quelques points :


- Un avatar plutôt drôle et personnalisé qui détend l'atmosphère
- Le nom du compte qui est explicite : SAV Numericable
- Le texte de présentation hyper clair. On y trouve les horaires et la procédure à suivre
- Le lien vers le site
 

 

Bon, je leur pose ma question et ... une heure plus tard, j'ai une réponse :


sav twitter
Je trouve que c'est plutôt réactif, attendons la suite ...
 

 

Effectivement, 4-5 heures plus tard, je reçois un appel de la cellule Experts qui écoute mon problème et fait quelques tests. La solution est trouvée, je prends un rendez-vous avec un technicien afin qu'il vienne réparer ce qui ne fonctionne pas.
 

 

Cette expérience nous démontre que Twitter peut être un bon canal de SAV pour les entreprises, à condition de ...


Conditions de réussite pour réussir son SAV sur Twitter


1. Bien cadrer et exposer les règles de fonctionnement du compte : horaires, modalités, ... Je prends pour (mauvais) exemple, le compte de Free qui n'expose pas clairement le mode opératoire à suivre ...


ma ligne free twitter
Résultat, le community manager doit toujours répéter les mêmes choses "il me faut un numéro de ligne en DM", "les références de l'abonnement s'il vous plait" ...

 

free sav twitter
2. Être réactif
 

 

3. Traiter toutes les demandes
 

 

4. Apporter des réponses pertinentes : la personne qui gère le compte twitter doit être formée en interne pour répondre à une grande majorité de questions
 

 

5.  Rester  calme, souriant, ... cela passe aussi bien par la tonalité des Tweets que par le graphisme du compte
 

 

6.  Maîtriser les fonctionnalités et le vocabulaire de Twitter : hashtag, messages privés, retweet, ...
 

 

7. Promouvoir ce service : c'est une bonne raison de communiquer auprès de ses clients. Faire des liens aussi sur le site mais aussi sur les notices des produits par exemple. Bref, raisonnez communication multicanal.
 

 

8. Avoir formalisé la gestion de l'information en interne : cela ne sert à rien si la personne qui gère le compte Twitter est réactive et que derrière, les techniciens n'ont pas l'information ou ne prennent pas le relai aussi efficacement
 

 

Ces conseils sont également valables pour une page Facebook.
 

Notons qu'il est parfois utile d'ouvrir un compte "spécial SAV" plutôt que de traiter toutes les questions sur le compte générique de la société qui diffuse de l'actualité, des conseils, ... Si vous avez beaucoup de demandes, il y a un risque de pollution.
 

C'est notamment le cas de Numericable qui a aussi un autre compte pour les actualités de la marque. On peut constater que la ligne éditoriale de celui-ci est totalement différente :

 

numericable sur twitter

 

D'autres exemples de SAV sur Twitter

 

BNP Paribas :

 

twitter banque sav

 

Ce compte présente aussi les interlocuteurs (sur le côté) ce qui humanise encore plus la démarche :

 

les banques sur les reseaux sociaux

Orange :

orange sur twitter

 

Samsung :

 

samsung sur twitter

 

Société Générale :

 

cic sur twitter

 

Enfin, en complément de lecture je vous propose :

 

- Une autre experience du service après vente sur Twitter


- Un article très drôle d'un journaliste des Inrocks qui a testé la réactivité et la pertinence des réponses des comptes Twitter des marques (tout en posant des questions "absurdes")

 

 

 

avatar vincent formateurconsultant

 

 

  

   Vincent Pereira, formateur réseaux sociaux pour l'agence de communication digitale Inaativ

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18 septembre 2012 2 18 /09 /septembre /2012 05:32

Voici une remarque que l'on me fait très régulièrement en formation sur les réseaux sociaux ou par mail : "Je viens de créer ma page sur Facebook et il y  a un bug : je n'ai pas toutes les fonctionnalités comme la barre de recherche par exemple (...) Que puis-je faire pour y remédier ?".


Effectivement, selon comment vous vous y prenez au moment de la créer, votre page Facebook peut-être limitée par rapport à d'autres.


Voici par exemple le haut d'une page Facebook "normale" :


erreur page facebook2
Et le haut d'une autre page, créée par un client avant la formation  :

 

erreur page facebook

 

Voyez vous les différences ????


Nous pouvons en effet observer plusieurs absences dans la seconde page : absence des notifications, absence du champs de recherche, absence de la fonctionnalité "Utiliser Facebook en tant que ...", ... Ces manques ne permettent pas d'utiliser de manière optimale la page et posent des problèmes à l'administrateur.


Mais d'où viennent ces différences ?


La réponse est simple : la page du premier exemple a été créée depuis un profil, tandis que la deuxième a été créée depuis la page d'accueil de Facebook par quelqu'un, qui, soit n'avait pas de compte, soit ne voulait pas passer par son profil pour cela.
 

 

Dans les deux cas, il a cliqué sur le bas de la page d'accueil, sur "Créer une page pour une célébrité, un groupe ou une entreprise" (phrase surlignée en jaune ci-dessous).

 

erreur page facebook3

Voilà pourquoi cette page ne dispose pas des fonctionnalités habituelles.
 

Comment résoudre le problème ?


L'astuce est enfantine.

 

1ère phase : Tout commence avec un profil
 

 

Tout d'abord, connectez-vous à votre profil (ou créez-en un si ce n'est pas le cas). Ensuite, cherchez votre page en tapant son nom dans la barre de recherche. Enfin, devenez fan de cette page en cliquant sur "J'aime".
 

 

2ème phase : Rajouter un nouvel administrateur


Ensuite, déconnectez-vous de votre profil puis connectez-vous à votre page (celle qui vous pose un problème) et cliquez sur "Modifier la page". Un menu déroulant apparaît, cliquez sur "Rôles d'administration".

 

changer administrateur page facebook

Vous allez maintenant pouvoir mettre votre profil comme administrateur de cette page.

 

role administrateur facebook


Il suffit de rentrer l'adresse mail de votre profil dans le champs et de saisir par la suite le mot de passe de votre page. Une fois la manipulation enregistrée, votre profil devient administrateur de la page (vous pouvez avoir plusieurs administrateurs).


3ème phase : Gérer la page depuis votre profil


Connectez-vous à nouveau sur votre profil. Dans le menu du haut, cliquez sur la petite flèche à droite. Vous verrez que vous pouvez maintenant "utilisez Facebook en tant que" page.

 

mieux utiliser facebook


Dans l'exemple ci-dessus, le profil de Vincent Pereira Pro peut basculer sur la page Tendances Graphiques et l'administrer totalement. Vous pourrez observer que cette page possède toutes les fonctionnalités habituelles qui vous manquaient précédemment. Vous pourrez par exemple, aller "Aimer" d'autres pages et les commenter sans faire apparaître votre profil.


Lorsque vous souhaitez réutiliser votre profil personnel, il vous suffit de recliquer sur la petite flèche du haut et de cliquer sur le nom de votre profil.


Il n'y a ainsi aucune interférence entre votre profil personnel et votre page.


Je vous rappelle (car on me pose souvent la question) qu'une page ne peut pas devenir "Ami" avec un profil et qu'elle ne pourra donc pas interagir sur le mur de ses fans.


Autres astuces et tutos pour mieux maîtriser Facebook :

 

- Gérer des listes d'amis sur Facebook

- Protéger son journal sur Facebook

- Que devient ma landing page sur les nouvelles pages Facebook ?

- 9 familles de fans, 9 manières de s'engager (ou pas) sur votre page Facebook

- 5 règles de base pour rendre plus attractives ses publications sur Facebook

- Un cas concret de valorisation des membres d’une communauté sur Facebook

 

 

avatar vincent formateurconsultant

 

  

   Vincent Pereira, formateur e-marketing et stratégie digitale à Bordeaux

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3 août 2012 5 03 /08 /août /2012 07:25

Il nous arrive parfois, lorsque nous surfons sur Internet, de tomber sur un site qui ne fonctionne pas. Le message d'erreur génère des interrogations et parfois même du stress à l'internaute qui le découvre.


Cependant, il arrive qu'une urgence oblige un webmaster à "désactiver" un site pour travailler dessus.


Quel message inscrire pour informer le visiteur et le rassurer ?


Le réseau social professionnel Viadéo a trouvé une solution. Plutôt que de laisser un message froid ou incompréhensible, le site affiche cette image quand il est en maintenance.

 

Viadéo en maintenance

 

Je trouve cette approche intéressante pour 3 raisons :


- L'accroche "Viadeoops !" permet de détendre l'atmosphère sous forme humoristique
- Les 2 phrases dessous expliquent clairement la situation (encore faut-il comprendre l'anglais !)
- Et enfin, Viadéo propose un puzzle pour patienter (il y a même plusieurs niveaux de difficultés)
 

 

Bref, je trouve cette idée intéressante car elle humanise la situation (dédramatisation - explication - cadeau pour patienter).


Evidemment, si le site est trop souvent en maintenance et que les utilisateurs ne peuvent plus l'utiliser, ce genre de procédé ne sera plus suffisant.


Article complémentaire :


- Tuto pour construire sa page d'entreprise sur Viadéo


avatar vincent formateurconsultant

 

 

    Vincent Pereira

    Formateur réseaux sociaux pour Inaativ agence de communication à Bordeaux

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